asahi15:05

 


 

 

« Une curiosité explosante, une bête sans entraves »

 

MaÏa Barouh nous étonne à chaque fois.Cette artiste chanteuse et multi-instrumentiste n’a jamais arrêté d’évoluer en infiltrant dans sa musique des sons et techniques venant de tout les continents.
il y a plus d’une dizaine d’année, faisant partie d’un groupe de chindon, fanfare de rue japonaise on la voyait jouer du saxophone alto.
Puis en suite la voilà chanter des chants traditionnel venant d’Amami en les mixant avec chant Africain et Brésilien. .

Le nouvel album KODAMA sortie cette année est une oeuvre très étonnante et original mixant sons electronique et chant traditionnel.le concert de sortie a eu lieu le 2 avril au club WWW.le spectacle commença dans le noir avec un chant a cappella d’une voix forte,ancrée très maitrisée puis enchainement sur Soran bushi avec les synthés et percussions. un opening très dramatique et captivant.

le spectacle était visuel,pleine d’energie de joie de vivre avec de temps en temps des chorégraphies sur des chant de fête mais aussi des morceaux comme Isotopes qui énumère les isotopes radioactifs et leur longueur de vie avant de citer celle des humains. sa pensée pour le Tohoku touché après l’accident nucléaire est très profonde.
Sans oublier sa flûte gémissante à la Roland Kirk et son megaphone attisant le public, Maïa est une vrai bête de scène sans limite.

intoxicate15:02

 


 

 

Je ne vous apporte pas une esthétique, je vous transmets toute mon énergie.

≪ Toute la force que j’ai accumulée et contenue en moi peut enfin exploser et s’exprimer ≫. Nous dit Maia Barouh, pour décrire son ambitieux album, appelé KODAMA, reprenant les thèmes populaires des chants ruraux japonais sur un mode mêlant trans et électro débridé. Les rythmes résonnent en effet au pas fier d’une aventure internationale que le temps a mûri. Maïa est en forme. Cela fait trois ans qu’elle a déménagé à Paris, et voilà son premier CD depuis cinq. Accablée par la catastrophe du 11 Mars 2011, son inéluctable questionnement artistique l’a poussée vers les chants des régions du Nord-Est nippon.

≪ Pour commencer, j’ai attentivement écouté ces chants, et je les reproduisais quand ils m’intéressaient. Les reprendre en y ajoutant ma petite touche en vue de l’enregistrement de cet album m’a procuré beaucoup de plaisir. Je n’intellectualise pas la composition, je compte sur ma sensibilité et la vitalité des chants ruraux, l’énergie qui s’en dégage me plaisent beaucoup. Je me suis fait une mission de rapporter à mes contemporains des chants ancrés dans leur localité géographique. Leur transmission séculaire les a modifiés, et pourtant, la simplicité leur confère de la puissance. Les paroles ont une grande valeur, mais je veux que l’on comprenne ce que j’estime constituer le fond de leur essence. ≫

Si la tradition est un arbre aux racines profondes, pour en avoir capté la sève et l’avoir canalisée dans une sélection de chansons nouvelles, le résultat est sauvage et déjanté. On hésite entre les dénominations de Hyper Minyo ou de Folklore Electro. Notamment le morceau nommé ≪ Jongara ≫, reprenant les basses riff d’une collaboration antérieure avec l’artiste Shing O2, est d’une audace exquise. L’impresario Martin Messonier a supervisé la création de cet album fracassant dans tous ses travers. Maïa nous parle du collaborateur qui l’a suivie pendant ses expérimentations.

≪ Avec Martin, nous avons affaire avec un intellectuel de Cro-Magnon. Discuter ne suffit pas (rires). Mais la musique nous a permis de nous entendre. Il a une vision artistique déterminée qui m’a couté plusieurs performances je dois dire, et à postériori je pense qu’il m’a permis de trouver un équilibre pour l’adaptation des chants, entre leur mélodie et ce que je voulais en faire. Je sais qu’il a beaucoup de considération pour le processus de création artistique et la composition sonore. ≫

L’album est d’une couleur sonore étonnante par l’alternance de morceaux aux rythmes puissants et aux ambiances déroutantes. Le plus intéressant repose en cette sensation de flottement face a ces paysages sonores inexplorés.

≪ Je suis ténébreuse, une espiègle du genre plutôt méchante (rires). Ce qui serait génial, c’est que les non-initiés finissent par croire qu’il s’agit des vraies chansons folkloriques d’un pays lointain. Mais je ne pense pas que ça sera pour tout de suite (rires) ≫.

cdjournal15:02


 

Il y a de la musique du monde qui circulent dans les veines de Maïa,Elle a créer dans KODAMA, son nouvel album, un son hybride et moderne en mélangeant les chant traditionnel Japonais et son electro, dance. Elle précise qu’elle adore aller danser et qu’elle a récemment eu un grand coup de coeur pour les DJ deep house Sud Africain.
Leur son mixant des percussions et chant traditionnel avec des sons électronique mais toujours avec beaucoup d’espace a peut être influencé la sonorité du disque.
« Ce qui a été le plus important à transmettre dans les chants traditionnel est l’énergie,pas faire du jolie en enveloppant les mélodies avec des harmonies complexes mais de façons plus rock et direct avec une ligne de basse et un groove  »
Après le 11mars, Maïa s’est ressourcée dans sa partie Japonaise.
En commençant à réarranger ces chants façons instinctif avec toute sincérité et liberté, elle a été agréablement surprise par les sonorité qui pouvaient à des moments sonner comme des chants orientales.
– Je me suis amusé à changer le texte, rajouter ou enlever des choeurs..
Martin Meissonnier le producteur qui a ouvert des portes à la World music notamment en travaillant avec King Sunny Ade, Fela Kuti …a été le complice de Maïa dans son laboratoire de son.
-l’album a été fait dans le studio de Martin. Martin ma donné plein d’idées.
Partout où il allait, il composait sur son ordinateur et il m’envoyait des des rythmes ou début de composition.
son idée de Aizu a été composé pendant son séjour à Istanbul par exemple!
La moitié du répertoire n’est pas des chants traditionnel mais des compositions mais tout se mélange avec homogénéité. surement car tout passe par le filtre de son âme forte et profonde.
« IL y a probablement des gens qui me diront que je ne chante pas ces chants comme il le faut. mais les critiques sont évidentes quand on démoli pour recréer.
Je prendrais ces paroles comme des compliment! et c’est du blues, la bonne façon de les chanter est…as you feel !non?
Vous entendrez surement des Kodamas (des échos ) du futur en écoutant cet album.

 

yomiuri15:02


Le nouvel album de Maïa Barouh est un mélange de sons modernes,électroniques et chants puissants et gutturaux.
Des chants comme Soran bushi ou Aizu Bandaisan sont réarrangés de façon unique.
Née à Tokyo d’une mère Japonaise et d’un père français (le parolier et producteur Pierre Barouh),Maïa enchaine les voyages et rencontre de nombreux artistes musiciens de tout horizons depuis son très jeunes âge.
L’aventure de son dernier album a commencé après le séisme et le tsunami qui a touché le Japon en 2011. »je pense que nous avons besoin de nous accrocher à nos racines quand on est perdu…j’ai donc voulu me ressourcer dans ces chants mais tout en restant dans le courant contemporain, dans mon époque »
Le producteur, Martin Meissonnier est un producteur très renommé dans les musiques du monde. Le travail de son extrêmement subtil homogénéisent un répertoire qui est pourtant très varié entre chants traditionnel et compositions.
Maïa chantait déjà depuis quelque temps les chant traditionnel de l’ile de Amami Oshima et jouait depuis son adolescence dans les groupes chindon.
« en me ressourçant dans ces chants,j’ai découvert une vrai ressemblance entre les chants d’Asie et des chants d’ailleurs »
Mon père répétait souvent que les chants de fête de Aomori ressemblaient aux chants Napolitain!