« Une curiosité explosante, une bête sans entraves »
MaÏa Barouh nous étonne à chaque fois.Cette artiste chanteuse et multi-instrumentiste n’a jamais arrêté d’évoluer en infiltrant dans sa musique des sons et techniques venant de tout les continents.
il y a plus d’une dizaine d’année, faisant partie d’un groupe de chindon, fanfare de rue japonaise on la voyait jouer du saxophone alto.
Puis en suite la voilà chanter des chants traditionnel venant d’Amami en les mixant avec chant Africain et Brésilien. .Le nouvel album KODAMA sortie cette année est une oeuvre très étonnante et original mixant sons electronique et chant traditionnel.le concert de sortie a eu lieu le 2 avril au club WWW.le spectacle commença dans le noir avec un chant a cappella d’une voix forte,ancrée très maitrisée puis enchainement sur Soran bushi avec les synthés et percussions. un opening très dramatique et captivant.
le spectacle était visuel,pleine d’energie de joie de vivre avec de temps en temps des chorégraphies sur des chant de fête mais aussi des morceaux comme Isotopes qui énumère les isotopes radioactifs et leur longueur de vie avant de citer celle des humains. sa pensée pour le Tohoku touché après l’accident nucléaire est très profonde.
Sans oublier sa flûte gémissante à la Roland Kirk et son megaphone attisant le public, Maïa est une vrai bête de scène sans limite.