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Jongala,Aizu…ces chants traditionnel que nous avons déjà entendu se fondent avec des sons électroniques et nous présentent tout un nouveau monde avec une énergie explosante.
Le concert de Maïa Barouh qui a eu lieu en Avril à Tokyo (Shibuya WWW) était complètement dingue.Sa performance a remué et exalté toute la salle.
Maïa est née à Tokyo et a grandi en France, sa mère est Japonaise et son père est le chanteur et acteur français renommé Pierre Barouh.

Elle a fait ses premières expériences scénique très jeune en accompagnant son père sur la route. On retrouve dans sa musique des influences de musique de tout genre jusqu’à des chant de Amami ou Ainus, mais tout se transforment à《la façon de Maïa》.
« Le 11 Mars fut un choc et un tournant dans ma vie et ma carrière. l’énergie et la beauté des chants traditionnels ont été comme une réponse à mon questionnement de.. »pourquoi je chante? » et ont rempli le vide dans le quel je me trouvais. »
J’ai découvert la plus part de ces chants à travers des disques ou internet, une fois appris la version original je me suis mise à les réarranger sur mon ordinateur.
« Un de mes souhait serai de voir des jeunes danser sur ces chants traditionnels sans savoir que ça vient de chez eux. c’est excitant de savoir qu’il y a autant de richesse sur notre archipel non!? »
Mais son message à travers les chants du Nord et ses compositions est bien plus profond que ça.
 » je ne fais pas de la politique je veux faire passer des messages à ma façon mais ce n’est forcément pas anodin de chanter des chants de Fukushima aujourd’hui »
 » avec des titres comme LITTLE BOY ou ISOTOPES j’étais prête à entendre tout avis ou critiques …mais je n’ai eu aucun commentaires à ce sujet, ni en bien ou en mauvais… Ce qui me confirme que parler du nucléaire ou de la radioactivité est de plus en plus tabou au Japon.
Maïa se produira ensuite en Europe avec son nouvel album.
la réaction du public à l’étranger suscite une grande curiosité.

 

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« Une curiosité explosante, une bête sans entraves »

 

MaÏa Barouh nous étonne à chaque fois.Cette artiste chanteuse et multi-instrumentiste n’a jamais arrêté d’évoluer en infiltrant dans sa musique des sons et techniques venant de tout les continents.
il y a plus d’une dizaine d’année, faisant partie d’un groupe de chindon, fanfare de rue japonaise on la voyait jouer du saxophone alto.
Puis en suite la voilà chanter des chants traditionnel venant d’Amami en les mixant avec chant Africain et Brésilien. .

Le nouvel album KODAMA sortie cette année est une oeuvre très étonnante et original mixant sons electronique et chant traditionnel.le concert de sortie a eu lieu le 2 avril au club WWW.le spectacle commença dans le noir avec un chant a cappella d’une voix forte,ancrée très maitrisée puis enchainement sur Soran bushi avec les synthés et percussions. un opening très dramatique et captivant.

le spectacle était visuel,pleine d’energie de joie de vivre avec de temps en temps des chorégraphies sur des chant de fête mais aussi des morceaux comme Isotopes qui énumère les isotopes radioactifs et leur longueur de vie avant de citer celle des humains. sa pensée pour le Tohoku touché après l’accident nucléaire est très profonde.
Sans oublier sa flûte gémissante à la Roland Kirk et son megaphone attisant le public, Maïa est une vrai bête de scène sans limite.